Vos dernières sorties ciné!

[Silver*Dream]

Et si on parlait CINÉMA ?

Parce que je ne sais pas pour vous, mais j'y vais souvent. Et y'a deux films dont je vous parlerais bien: Harry Potter 7 et Monsters.

Alors HP7! Bah honnêtement, j'ai été hyper agréablement surpris. Qu'on soit clair, j'ai toujours trouvé les films 10 crans en dessous des bouquins, larguant sur le côté tout ce qui faisait l'intérêt des livres: l'apprentissage, le passage de l'enfance à l'adolescence puis à l'âge adulte, etc. Le tout coupé à des histoires d'amour à dormir debout, expédiées en 3 minutes. Or là, ils se sont surpassés! C'est vraiment le seul film qui s'attarde un tant soit peu sur ce qu'éprouvent les personnages, et on ressent particulièrement bien l'attente et le doute qui tiennent une place centrale dans la première moitié du livre.
Après, certaines libertés ont été prises et je ne suis pas forcément d'accord avec toutes. J'ai trouvé dommage qu'ils suppriment le passage sur Gringotts, mais comme le film se tient c'est pas si grave.
Bref, bonne surprise! Même si quand on y pense, ils n'ont pas énormément de mérite hein. Le tome 7 est quand même celui dans lequel il y a le moins d'enjeu. Toute l'évolution et la prise de conscience d'Harry ont eu lieu dans le 6 (celui qu'ils ont bâclé au ciné, putain), là on est dans l'aventure et il se passe assez peu de choses. Du coup le film est beaucoup dans la contemplation, ce qui n'est pas si mal car la réalisation est plutôt bonne malgré quelques plans, euh.. "originaux" lorsqu'ils changent d'endroits (ceux qui ont vu/lu Harry Potter 7 comprendront).

*****



Maintenant, Monsters. J'y allais en aveugle complet, après avoir vu une affiche dans le métro londonien. Ca avait l'air chouette, et je ne sais pas pourquoi ça me faisait penser à une espèce de 28 jours plus tard version jungle. Bah pas du tout.
L'histoire est cool: la NASA a découvert des traces de vie extraterrestres et envoie une sonde récupérer les bactéries en question. Manque de pot, il y a un problème lors de la rentrée dans l'atmosphère et l'appareil s'écrase dans la jungle mexicaine. Quelques années plus tard, la zone est déclarée "infectée" car les bactéries se sont multipliées et des organismes complexes (les monstres), en forme de pieuvres géantes, ont colonisé les lieux. Andrew, un photographe, est chargé de ramener Sam, la fille de son patron, aux États-Unis en passant par la zone infectée.

Je m'attendais quand même à un gros film fantastique et un peu horrifique vu le titre. Et bien finalement, pas du tout ! Le film joue sur beaucoup de tableaux, mais finalement il est plus proche du récit d'aventure que du film fantastique. Car tout tourne autour de la rencontre entre Andrew et Sam, qui sont l'objet d'une relation qui flirte avec l'amour sans jamais tomber dedans. C'est plutôt bien fait car c'est pas grossier et attendu, on comprend bien le développement des personnages et où le réalisateur veut en venir. Parfois, dans un contexte exceptionnel, les affres de nos vies ordinaires sont révélées et questionnées. C'est donc aussi le récit de deux personnes frustrées, entre une nana fiancée qui n'aime pas son futur mari, et un photographe toujours en vadrouille qui n'a pas su se poser au bon moment et dont le fils ne sait même pas qu'il l'est, justement!
Il y a aussi un côté un peu politique, car le thème de la frontière est hyper présent. On ne peut PAS ne pas penser à la frontière/barrière actuelle entre le Mexique et les États-Unis, surtout qu'on se trouve dans la même zone géographique. Des années plus tard, et à cause des monstres, la situation s'est encore plus compliquée pour les mexicains puisqu'ils subissent en plus les ingérences de l'armée américaine qui n'hésitent pas à bombarder des zones peuplées afin de lutter contre les créatures. Un peu comme aujourd'hui lorsqu'ils imposent aux policiers mexicains plus de contrôle aux frontières.
Bon, et puis on voit quand même des monstres dedans, je vous rassure. Mais globalement ceux-ci sont plus suggérés, à part une scène ou deux... J'imagine que le réalisateur, Gareth Edwards, a aussi fait en fonction de son budget puisque le film a coûté 200 000$, salaires compris! C'est vraiment pas énorme, pour comparaison le budget du Projet Blair Witch était de 35 000$ mais c'était filmé avec une caméra 16mm sur le dos...

[Paint]

Harry Potter j'irais le voir juste pour une scène... merde, y'a pas de bannières spoiler disponibles ?
Bon, old fashion SPOILER!!!! la scène d'animation FIN DU SPOILER !!!

Cette scène a été tourné par le frère de mon patron, Ben Hibon. Il commence à se faire connaitre un peu partout, cette scène est nominée aux Oscars et tout... La classe !

Sinon Monsters ouais il me tente à mort... Tu savais qu'ils était 4 dans l'équipe technique ? Ouf ! Le réalisateur a fait tous les effets spéciaux sur son ordi... Vraiment impressionant quand on voit la bande-annonce. J'irais voir ça !

[Silver*Dream]

Très sympa la scène dont tu parles! En soit, elle est bien réalisée, mais j'ai quand même trouvé qu'elle se détachait trop de l'univers Harry Potter, d'un point de vue strictement visuel.

Quant à Monsters, ouais c'est impressionnant. Après ça se voit aussi qu'un gros studio hollywoodien n'est pas derrière les effets spéciaux, mais jamais au point de gâcher le plaisir en se disant: "putain c'est trop mal fait, je n'y crois pas". Justement parce que tout est dans la suggestion et que le profil même des monstres autorise des effets spéciaux assez aléatoires.

[Klimt Eastwood]

Je l'ai trouvé à chier le dernier Harry Potter. Pourtant c'est la première fois que je le voyais en VO. or étant donné que Harry Potter est le film le plus mal doublé je partais avec du positif.
Pour moi les films ont vraiment arrêté d'être bien avec la coupe de feu.
J'étais vraiment pour l"idée des deux films, je m'attendais à ce que l'histoire soit plus détaillée (pas comme dans ce navet de sang mêlé). Ben non. Là on a le droit à Hannah Montana au pays des magiciens et des forces de mal.
Fait chier ! je suis super dégouté et énervé du coup.

[Silver*Dream]

Hm, je vais avoir du mal à comparer avec Hannah Montana, car même si j'ai vu pas mal de boues, je ne connais pas celle-là. Mais je comprends pas comment on peut aimer le 4 et détester celui-ci. Le 4 n'est pas mauvais en soi, mais c'est l'exemple type du bon élève qui a voulu faire ce que son professeur lui a demandé. Résultat, on a un film de 2h30 qui condense un tome énorme en voulant ne rien oublier. J'ai failli perdre mes cheveux tellement ça va vite, c'est un fourre-tout incroyable.
Là ils prennent leur temps, en poussant sur l'attente car c'est le sentiment le plus présent de cette partie du VII. Mais après, je ne vois pas trop où est le problème. Des descriptions de paysage, t'en as plein le bouquin, t'sais. Ce qui est peut-être dommage c'est qu'ils montrent finalement assez peu le point de vue de Voldemort et consorts, à part dans des flash-mémoires peu détaillés. C'est aussi une partie intéressante du bouquin ça, tout le chassé-croisé. Bon et puis la scène à Gringotts aurait été trop bien!

[Balou1664]

J'ai bien aimé le HP7.1 moi ! je l'ai préféré au 6

Sinon j'ai vu RED et c'est distrayant, John Malkovitch y est génial et Mary Louise Parker est sublime

[Klimt Eastwood]

J'ai un souvenir lointain du dernier harry potter en bouquin mais il me semblait qu'il avait bien plus de rythme, de tension de doute. On avait vraiment l'impression qu'il s'agissait du dernier épisode de la série. On voyait la manière dont les évènements changeaient les personnages et la vie à Poudlard. Dans le film il y a rien de tout ça. On en arrive même à oublié ce qui s'est passé avant (et ce même quand on a lu les livres et le film). En tout cas c'est l'impression que j'ai eu.
je trouve harry monoexpressif. Il est censé douter, se poser des questions, avoir peur, chercher des solutions. Là Ron pourrait lui dire "putain harry t'as loupé le deuxième service de frite à la cantoch" ça serait pareil. Trop centré sur harry et ça manque de profondeur, de relief.
Ouais. Deux jours après toujours aussi déçu.

[Yoan]

Mise à niveau récente en la matière, je me suis enquillé toutes les adaptations de Harry Potter en moins d'un mois.
J'avais posté sur Liteboard à ce sujet, je n'y reviens pas.
Et j'ai enchaîné avec le septième volet récemment, qui est à mon sens l'un des meilleurs. Sinon le meilleur.
Mais avant de développer un peu, ne m'en veuillez pas, j'ai besoin d'évacuer quelque-chose que j'ai depuis un moment sur le bout de la langue.

Donc, chers amis lecteurs, sortez trois secondes la tête de vos livres. Par pitié.
Je ne m'adresse pas en particulier à qui que ce soit ici, mais j'ai cru repérer de façon globale auprès des fans de la saga une fâcheuse tendance à constamment se référer aux livres pour juger de la qualité d'une adaptation. Je n'ai pas lu les livres concernés dans le cas présent, certes, et je veux bien croire qu'en comparaison, les films font parfois pâle figure. Comme attendu, puisque c'est de toute façon le cas 9 fois sur 10. Mais la mise ne parallèle est souvent beaucoup trop rigide et mécanique. Un film ne peut pas approcher la richesse et la profondeur de ce qu'un bouquin développe en des centaines de pages, il doit juste la suggérer, quitte à fonctionner par ellipses. Il y a un esprit et une ambiance à respecter, pour le reste on ne peut pas tenir un cahier des charges long comme les cheveux d'un guitariste de Black Metal Finlandais. Et les sempiternels "C'est nul, dans le livre c'est pas comme ça", répétés inlassablement par des gens qui attendent une adaptation scolaire, bah à force, c'est chiant.
Qu'on tape sur le film OK, mais alors on utilise des arguments cinématographiques. Parce que là, c'est un film. Et tout aussi ignorants qu'on puisse être, nous autres ignares qui n'avons pas lu les bouquins, on sait encore reconnaître un film moisi d'un film réussi.

(Ça soulage, je vous remercie)

Ceci étant dit, pour avoir vu des films au traitement ultra accéléré et bâclé, je ne suis pas encore prêt d'y faire figurer Harry Potter, et encore moins celui-là. 2h40 sans ce qu'on s'emmerde, ça ne se fait pas tout seul.
Mon avantage, c'est que je n'avais aucune connaissance de ce qui m'attendait, et j'ai forcément été plus surpris que beaucoup d'autres du caractère moins féérique et plus "réaliste" de ce volet. Plus Américain et moins Anglais, parfois.
Les traits d'humour fonctionnent mieux, les effets dramatiques également. Sans fioriture et sans emprunter de gros raccourcis en forme de clichés, comme ça a pu être le cas dans les volets précédents.
Une rupture dans le ton et dans l'ambiance, amenée avec la subtilité nécessaire pour que la transition apparaisse tout à fait acceptable.
Quant à la scène animée, encore une fois, je la trouve tout à fait à sa place, même s'il est vrai qu'elle s'écarte de ce que l'Univers Harry Potter avait posé jusque là. C'est certainement le seul épisode pour lequel je n'ai aucun vrai gros grief à formuler.
Maintenant il faut que je tienne jusqu'à juillet en me préservant des spoilers. J'y crois.

[Binouz]

J'ai lu les 5 Harry Potter avec un intérêt farouche. Genre 5 tomes en 1 mois et demi, il y a de ça 10 ans, voire plus.
Je me suis toujours refusée à voir le film, jusqu'à une rediffusion à la télé.
Depuis, je ne peux plus lire Harry Potter sans penser aux acteurs, à la Maison Poudlard comme représentée dans le film. Imaginaire complètement biaisé.
Et je me souviens m'être fait la même réflexion que Klimt. Je crois qu'il est difficile de juger objectivement la qualité d'un film, lorsqu'on a lu livre.
M'enfin, depuis, Harry Potter, je m'en tape.

[Yoan]

C'est pour cette raison que j'ai de toute façon abandonné l'idée de les lire avant de voir les films. Voire dans mon cas de les lire tout court. Ça n'a plus qu'un intérêt limité de commencer par l'un ou l'autre, parce qu'en effet l'imaginaire ne peut plus fonctionner de façon libre. Tout le monde sait comment on a traduit les livres à l'écran.
J'ai ressenti la même chose en lisant "Shining" de Stephen King, après avoir vu l'adaptation de Kubrick. C'était certes pas inintéressant du tout, mais on ne peut pas échapper à l'emprise de ce qu'on a vu.
Adaptation très libre du bouquin d'ailleurs, ce qui prouve bien que le but n'est pas forcément de suivre à la lettre un récit littéraire.

[Boukledor]

[Silver*Dream]

Message d'un parisien de base: la VF est marginale à Paris, même pour Harry Potter ! J'ai sélectionné une salle au pif sur Allociné (UGC des Halles), et il y a 3 séances en VF par jour contre 7 en VO ! En fait ce serait pas de chance de tomber sur un cinéma qui ne diffuse que de la VF, mais ça doit bien exister... J'en connais pas!
C'est cool Paris, quand même.

Voilà, je réponds ce soir à Yoan, car là je suis en retard TT !

[Silver*Dream]

Bon, je reposte, vous m'en voudrez pas.

Tout ça pour dire que je suis d'accord avec Yoan, et je l'ai d'ailleurs réalisé en lisant son post sur Harry Potter (sur Liteboard). J'ai trouvé ça bizarre qu'on puisse apprécier les films...
Alors je me suis dit qu'il devait y avoir un problème quelque part, et c'est en tant que néophyte que j'ai essayé de regarder le 7.1. Ça a dû fonctionner car je lui ai trouvé de bonnes qualités que j'ai déjà énumérées.

Après pour l'histoire livre/bouquin, pour Harry Potter ça reste quand même frustrant. Sans parler d'adaptation fidèle/minutieuse ou non, car ça finalement c'est assez peu important, je trouve que beaucoup de films n'ont même pas respecté l'esprit des livres ! Et ça c'est plus grave, surtout pour une littérature aussi "sacrée". Seuls deux films ne me semblent pas ratés de ce point de vue là: le troisième et le septième. Et d'ailleurs le troisième est celui qui s'éloigne le plus du livre, comme quoi ce n'est pas une question d'adaptation mais bien d'esprit. Au passage, c'est peut-être le seul film pour lequel ils n'ont pas embauché un manchot comme réalisateur, puisque c'est Alfonso Cuarón ! Il a réalisé, entre autres, "Y tu mamá también" et "Children of men".

Ce serait bien qu'un jour on ait une vraie discussion sur les Harry Potter, un jour! Enfin une vraie discussion: sur les livres, je veux dire ! Je projette de les relire l'été prochain, donc vous avez le temps de me voir venir, mais un beau jour ça arrivera ^^. Ça me fait penser que nous n'avons toujours pas de topic littérature, nous sommes ridicules. Dès que j'ai fini le livre que je lis actuellement (qui est trop bien), je m'en vais vous ouvrir ça (enfin vous pouvez aussi le faire avant si vous avez des choses à raconter) !

[Paint]

[silverson]

Personnellement, je trouve que les films Harry Potter ne peuvent être apprécier que par ceux qui n'ont pas lu les livres.

J'ai (tout de même) vu les 5 premiers avant de jeter l'éponge.
Visuellement, je n'ai rien à redire, contrairement à Binouz, dès que j'ai vu les films, j'ai retrouvé les personnages et les décors tel que je les imaginais.
C'est plus le jeu des acteurs, les niaiseries ajoutés au film et le charcutage des livres qui m'a blasé.

Le dernier est pas mal apparemment, mais je me contenterai de le regarder quand ils passera à la tv. Les bouquins m'ont comblé et je n'ai pas de frustration à me passer des films.

[cici]

Récemment on a vu The Social Network, et j'ai vraiment bien aimé. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, le sujet me faisait un peu peur, mais en même temps avec David Fincher aux commandes...
Je ne sais pas à quel point le personnage de Mark est fidèle à la réalité, mais son portrait ne laisse en tout cas pas indifférent, à la fois par moments détestable et en même temps... fascinant. C'est peut-être aussi son sentiment d'être différent et pas toujours à sa place qui nous touche malgré tout. Pi il a mon âge, et il est déjà milliardaire, mouarf lol. Je regrette juste qu'on n'ait pas un seul petit indice sur ce qui a pu le rendre tel qu'il est. Mais ce n'est pas le sujet en même temps, c'est plutôt ce qu'il en fait qui compte ici.

Mais contrairement à Yoan (sur l'autre forum), je n'ai pas trouvé que la réal manquait de style, mais alors j'aurais du mal à expliquer pourquoi... En tout cas j'ai beaucoup aimé la photo, avec une profondeur de champ souvent assez réduite.

Sinon un article qui analyse notamment quelques plans, et qui montre bien que David Fincher ne laisse rien au hasard : http://louvreuse.net/Critique/the-social-network.html



On a vu aussi L'homme qui voulait vivre sa vie, avec Romain Duris et Marina Fois (dans un rôle pas drôle du tout !).

Un autre portrait, pas mal aussi, dans un autre style. On a peut-être un peu de mal à croire à l'histoire, mais le personnage principal est bien développé (bon après, c'est le seul), et le film prend son temps pour que l'on comprenne son ressenti, ce qui fait que bizarrement malgré la situation un peu difficile à croire, le personnage est très crédible (et malgré le fait que je ne sois pas super fan de Romain Duris). C'est un avocat qui a réussi mais qui au fond regrette de ne pas s'être lancé dans la photo. C'est paradoxalement en prenant une autre identité qu'il va se voir presque forcé de partir à la rencontre de lui-même.
Bref pour moi un film inégal et pas indispensable, mais intéressant tout de même.

[cici]

AHEM.
J'ai dis n'imp' dans mon post d'au dessus L'acteur qui jour Raj dans Big Bang Theory ne joue pas du tout dans The Social Network... c'est sûrement un peu pour ça qu'il était difficile à reconnaître Et si j'avais cherché son nom je m'en serais ptet' rendue compte mais BON. Voilà lol. Mais quand je l'ai dis à feaks il m'a fait "ah ouaiiiis !" Et puis hier on en a parlé avec Boukledor et elle m'a pas contredit ! Elle a même eu l'air de l'avoir reconnu aussi, ou alors elle voulait pas m'afficher donc elle a fait semblant lol.

Donc voilà l'acteur qui joue Raj dans Big Bang c'est lui, Kunal Nayyar (et on n' apas l'habitude de le voir en mode "sérieux", c'est pour ça que pour moi c'était plausible ) :



Et celui de The Social Network c'est Max Minghella :



Hum hum.

[Klimt Eastwood]

Bon ben ça a été l'occas' de voir un beau gosse de plus. On t'en veux pas.

[popo]

Je suis allée voir LOVE ET AUTRES DROGUES. J'en avais entendu parlé positivement grâce à la performance des acteurs : Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway , eux 2 :


Au début c'était une histoire de cul qui se transforme en meladrama-romantique sur fond de la maladie mais au final youpi ca se passe bien.
J'en ai marre de ces films et je pensais vraiment que ce film serait différent des autres navet romantique mais au final non. N'y allez pas

[Yoan]

The Green Hornet

Ce n'est évidemment pas l'affiche officielle, mais c'est un exemple des illustrations typées Comics qui ont accompagné cette sortie. Pour rappel, c'est là le premier film de Michel Gondry pour Hollywood, avec le budget XL que ça suppose.
Pour évacuer un premier point assez accessoire, j'ai trouvé la 3D parfaitement inutile, non-immersive tout le temps, grossière parfois. Avec un gars de la stature de Gondry aux manettes, je m'étais pourtant dit que ça pourrait receler de vraies trouvailles, mais ce n'est clairement pas le cas. Autant j'étais allé voir des longs-métrages d'animation qui m'avaient presque persuadé de l'utilité du procédé ("Dragons" en tête de liste), autant les films live ne m'ont jamais convaincu sur ce plan, y compris la farce "Avatar". Et la sensation de "profondeur", bizarrement je la ressens surtout quand je paye mon ticket (oui, c'est classe, merci).
Peu importe, le film possède heureusement bien d'autres atouts. Comme attendu, c'est du second voire du troisième degré de A à Z, ce qui permet à Gondry de faire à peu près ce qu'il veut. Le principal tour de force du film réside en sa capacité à fédérer un public à la fois accroc' et hostile à l'univers des Super-héros de Comics, parce que tout est rendu léger, et volontairement risible. Difficile à ce titre de dire s'il s'agit plus d'un hommage à caractère humoristique, ou d'une façon de se moquer d'un cinéma empêtré dans ses codes. Il n'empêche que le film défile tel un sketch burlesque, sans oublier de se révéler également prenant et énergique.
La mise en scène accompagne tout ça à la perfection, malgré peut-être quelques effets un peu faciles.

Alors voilà, c'est ultra-divertissant, drôle et parfaitement ficelé.
Maintenant, je suis quand même obligé de relever que "Kick Ass" est déjà passé par là, et qu'il lui grille la politesse sur pas mal de points. J'ajoute par ailleurs que Gondry ne pourra pas à chaque fois tourner ses pseudo-blockbusters en pastiches pour survivre à son Hollywoodisation, j'attends donc avec impatience de voir ce qu'il prévoit pour la suite de sa carrière.