Je n'attends pas de Redline autre chose qu'un kif un peu décérébré mais qui décoiffe.
Et Paprika, je m'attends exactement au contraire.
Donc ça va, si j'en crois vos réactions, je suis à peu près dans le vrai.
Sinon...
Une animation low-cost et des couleurs dégueulasses, Dragon Ball nous revient en petite forme.
Avec quelques semaines de recul, "Battle of Gods" m'évoque donc un objet (mal) animé dénué d'enjeux dramatiques ou narratifs dignes de ce nom, au profit d'un catalogue d'autocitations à la limite de l'embarrassant.
Et autant j'aurais accueilli avec bienveillance un - tout relatif - retour aux sources hérité de la légèreté de Dragon Ball (sans le "Z"), autant là, je ne goûte pas vraiment à cette impression que donne le film de se contenter d'agiter des gimmicks. Comme si la franchise se traînait le poids de sa légende, comme si elle était prisonnière de tout ce qu'elle a déjà développé. Ça ne raconte rien parce que ça n'a aucune autre intention que de se (la) raconter.
Et partant de là, que les péripéties voulues sensationnelles ou divertissantes du film soient aussi peu soignées - Ouh cette transformation moisie - c'est difficile à pardonner.
A l'annonce du film, j'ai eu le tort d'espérer quelque chose d'ambitieux, qui fournirait l'effort de mettre à profit un univers pour raconter une histoire. Or, comme il fait à peu près l'inverse, on ne m'y reprendra pas à deux fois.
D'autant que le film précédent, sorti en 2008, "Dragon Ball : Salut ! Son Gokû et ses amis sont de retour !!" (Paye ton titre, déjà), jouait déjà la carte du fan-service un peu facile pour un scénar' creux qui n'a de toute façon aucune importance.
Si c'est là tout l'avenir dont dispose la franchise, je propose qu'on arrête les frais.