Pour les choix forcés en termes de charadesign, j'étais déjà au courant. Le reste, déjà moins.
Il n'empêche qu'on s'en amuse souvent, en soulignant le caractère absurde et délirant de "l’univers Mario", mais depuis que tout nous est permis, technologiquement parlant, on ne crée plus de personnage véritablement surprenant, charismatique, et à la "carrière" durable. Samus de Metroid fut créée du temps de la NES, idem pour Sonic, Donkey Kong (c’est même plus vieux, pour son cas), Megaman ou Link. Et ne me citez pas Sephiroth, le Gothique aux cheveux gris qui doit sa "légende" à deux cinématiques (je plaisante, ça va
).
Les jeux eux-mêmes me semblent moins inventifs, et je pense qu’on le doit à la prédominance du réalisme, du détail. Et je me demande jusqu’à quel point cette anecdote sur le look improbable de Mario n’en est pas la preuve : on est naturellement frileux, et on ose le "n’importe quoi" surtout quand on y est forcé.
Résultat, aujourd’hui on trouve des T-shirts ornés de champignons, de cubes marqués d’un point d’interrogation, ou de tortues ailées, portés par des gens qui ont entre 8 et 40 ans. Et le seul vrai concurrent du plombier rondouillard, c’est un hérisson bleu.
Alors je n’ai rien contre les jeux dits "adultes" et j’ai bien conscience qu’on ne peut pas toujours mettre en avant des personnages colorés qui tuent leurs ennemis en leur sautant sur la tête, mais le dernier personnage de jeu vidéo qui m’a semblé marquer à la fois le secteur et le grand public, c’est Lara Croft. Bon.