Papy Yoan vous présente ses diapo'. Asseyez-vous.
(Ceux qui ont la chance de m'avoir sur FB sont toutefois dispensés). (Quoique non, je déconne).
Alors ça c'est inratable à Lisbonne. En gros, dès que vous passez par le centre pour rejoindre la place du commerce - voir ci-dessous - vous passez là dessous. Les rues piétonnes un tant soit peu "touristiques" mènent ici. Je mets "touristiques" entre guillemets parce que c'est, entre autres, ce qui m'a plu dans cette ville : la vie là-bas n'est pas réglée en fonction des touristes, qui se mêlent littéralement aux autres. Tout est authentique, ce n'est pas "fabriqué" pour faire du tape à l’œil.
La place du commerce donc, où c'est la fête les nuits.
Un "automate" comme en croise pas mal dans les rues piétonnes. Celui-ci "flotte" voyez.
Le Castelo Sao Jorge. On se l'est fait le premier jour, direct en arrivant, au prix d'un trajet à pieds absolument homérique. On a grimpé, je vous le garantis.
Les quartiers de Lisbonne plantés dans les hauteurs sont les plus pittoresques, avec - désolé pour le cliché, mais bon, en même temps je l'ai vraiment vu hein - les grands-mères Portugaises qui étendent leur linge à la fenêtre. Beaucoup de capitales ont effectivement leur "vieux" quartier, mais ça ne m'a jamais semblé aussi "vrai" qu'à Lisbonne. C'est peut-être ce qu'a voulu dire Binouz quand elle a écrit qu'on ne se sentait "jamais dans une capitale", mais c'est vrai qu'on a souvent l'impression d'être dans une espèce de village suranné et gigantesque.
L'avenue de la Liberté, "artère" principale de la ville, pour un aperçu plus conforme à ce qu'est le Lisbonne plus "urbain". Et ces pierres qu'ils foutent partout par-terre là, bah ça glisse. Auré a failli tomber plusieurs fois.
Le métro Lisboète, avec d'étranges lapins. Sinon, le réseau comporte quatre lignes me semble-t-il, récemment rallongées.
Le "célèbre" tramway 28 - dire "electricos" là-bas, sinon vous n'arriverez jamais à vous faire comprendre - n'est pas du tout ce que je craignais qu'il soit, c'est à dire une sorte de petit train pour touristes, qui vous fait sagement visiter Lisbonne. Déjà, il fait savoir là-bas que les tramways n'ont pas de voies dédiées ou protégées, ils circulent exactement là où tout le monde circule : les voitures, les vélos, les piétons, les camions etc.
Et donc, le tramway en question vous traîne un peu partout, jusque dans des ruelles minuscules, et c'est limite si vous pouvez frapper aux carreaux des habitations que vous frôlez par moments. Mais ce qui m'a amusé, c'est de constater que les Lisboètes l’empruntent comme on prend n'importe quel bus.
On peut se peser dehors à Lisbonne. Mais bon, j'avais pas envie de me faire du mal, personnellement.
Les pasteis de Belem, les seules et véritables pâtisseries que vous ne trouverez que dans cette boutique. La recette est tenue secrète, la cuisine est protégée telle un coffre-fort, du coup l'endroit est devenu mythique.
Belem donc, qui mérite bien une journée de visite au moins.
L'elevador de Lisbonne, purement touristique pour le coup, et que je trouve d'une esthétique discutable. Mais bon, ça n'engage que moi.
En résumé, pour n'y être resté que deux jours et demi, c'était à la fois particulièrement rapide et dense. On se couchait complètement KO entre minuit et 1h, pour se réveiller entre 6h et 7h. Mais la ville vaut le déplacement, pas de doute possible.