Va vraiment falloir qu'ils se bougent, le Forum mérite de revivre ça.
Printemps de Bourges 99 : Mon premier concert des Chair, et accessoirement mon premier concert tout court... Il ne me reste honnêtement que très peu de souvenirs de cette date, si ce n'est que toute la journée m'avait semblée être complètement irréelle. J'avais 16 ans à l'époque, et Silverchair était déjà pour moi depuis 2 ans une passion que rien n'égalait, et que rien n'a d'ailleurs jamais pu égaler depuis, sans perdre en intensité au fil des ans.
Quand je me rappelle ce concert, je me remémore surtout les préparatifs, l'excitation bouillonnante qui était la mienne à l'idée de les voir enfin sur scène, avec la naïveté qui pouvait me caractériser à cet âge... La prestation du groupe en elle-même m'avait bluffée, mais c'était trop d'éléments forts à gérer pour moi. Résultat, je suis sorti de la salle sans voix (j'avais dû hurler tous les titres), avant d'oublier assez rapidement ce que je venais de voir... Pas assez de recul, une passion que je ne maîtrisais pas, et une implication explosive qui m'a rendu incapable d'analyser le concert a posteriori. Quoiqu'il en soit, et très paradoxalement, la journée demeurera à jamais inoubliable et incroyablement intense, ne serait-ce que pour ce qu'elle représente.
Nîmes 99 : Une publicité dans Rock Sound annonçait Silverchair en concert à Nîmes, quelques mois seulement après ce que j'imaginais ne plus pouvoir se reproduire avant quelques années. Or, aucune nouvelle date ne semblait avoir filtré et les billetteries m'annoncent les unes après les autres que Silverchair ne semble programmé nulle part.
Véritable exploit pour moi à l'époque, j'ose m'emparer du téléphone pour appeler Rock Sound et leur demander si ce fichu concert existe bel et bien... Si vous saviez la répulsion que je pouvais éprouver à l'égard de cet horrible instrument de communication à l'époque (j'en étais véritablement à le fuir), vous mesureriez à quel point seul Silverchair était capable de me faire tout surmonter, quand bien même s'agissait-il de peurs idiotes. Cette besogne accomplie, j'apprends qu'il s'agit en fait d'une première partie des Red Hot, dans ces fameuses arènes de Nîmes... Une aubaine immanquable me dis-je. Cette fois, je ne peux pas compter sur mes parents pour m'emmener, comme ce fut le cas pour le concert à Bourges. Je convainc Hyspharos de m'accompagner, et c'est sa maman qui se chargera du voyage. Plus qu'un bonus de dernière minute, j'assisterai à un concert exceptionnel, devant une audience pourtant pas forcément acquise à leur cause. Je me souviens d'un son absolument fabuleux, d'une prestance scénique épatante, et d'une énergie destructrice. "Emotion Sickness" ce soir-là m'a happé, ensorcelé, démonté, taillé en pièces... Un souvenir d'une force que je peine encore à décrire. Le genre de moments dont on sait que l'on n'en vivra qu'une poignée dans une vie. Sans rire. Mais là encore, les souvenirs de l'avant et l'après-concerts se mêlent pour faire de cette journée une autre date clé de mon existence. Si je devais passer en revue tout ce dont je me souviens, j'en ai facilement pour 50 lignes...
Mutualité 2003 : Difficile d'imaginer que c'est possible tant j'ai déjà enchaîné les superlatifs pour les 2 concerts précédents, mais s'il est une date encore plus forte et mémorable pour moi, c'est bien celle-ci... C'est à la fois le retour du groupe après 4 longues années d'une absence véritablement pesante pour l'espèce de fan-obsédé que je suis, mais c'est aussi le véritable départ de la communauté que nous formons ici aujourd'hui, et qui est loin - mais alors super loin - de ne représenter qu'un détail dans ma vie. Loin de moi l'intention de tout exagérer pour apporter une touche pseudo-romanesque à ce récit, mais le plus objectivement du monde, ce forum est ultra présent dans mon quotidien depuis au moins 4 ans. Je m'y suis tellement investi qu'il a pesé dans presque tous les choix qui ont dû être les miens ces dernières années. Et quand on sait que je vise une coloc' avec certains d'entre vous dans un futur que j'espère très proche, la tendance ne s'inverse pas le moins du monde. Bref, tout ce méli-mélo de sentiments baveux pour dire que ce 3 juin 2003, c'est une sorte de catalyseur, en plus de représenter un tournant qui va énormément compter. J'assiste à la prestation la plus accomplie du groupe à laquelle j'ai pu me rendre, j'ai cette fois suffisamment de bouteille en tant que fan pour être en mesure d'analyser ce que je vois/entends, et je garde cette fougue débridée qui me vaut de terminer le concert sur les rotules, parfois à deux doigts de l'évanouissement. J'ai vécu chaque note avec un bonheur non feint, en me dépensant déraisonnablement... Seul regret, malgré un premier contact avec certains d'entre vous qui lancera une longue amitié, je suis encore trop peu sûr de moi à l'époque pour véritablement mettre ce moment à profit, et j'apparais très effacé. Presque muet. Sur ce point les choses s'arrangeront plus tard via d'autres concerts, mais j'attendais de pied ferme ce 23 août pour faire d'un concert des Chair un moment sans le moindre bémol. Bon, l'épilogue ne fut pas celui espéré, mais ce n'est que partie remise...
Avenches (Suisse), 17 août 2007 : Je ne mets que très peu les pieds en dehors des frontières françaises. A vrai dire, à cette occasion, ce n'est que la 3ème fois que cela m'arrive et bien évidemment, Silverchair s'en trouve être la raison... Même si je l'ignore à ce moment précis, ce concert se révèlera d'autant plus précieux qu'il ne s'en trouvera pas suivi de la date parisienne prévue, et sur laquelle je comptais très honnêtement bien plus. Mais, perdus avec Popo et Winnie au milieu d'une nuée de fans d'Indochine accoutrés comme des variantes à peine retouchées des groupies de Tokio Hotel, on vivra plus qu'un simple bonus pré-concert parisien à la Cigale. 15 morceaux parfaits, pour un show assommant d'enthousiasme et de maîtrise. Le cadre très agréable de ce festival finira de rendre cette soirée magique, alors qu'en raison de la quasi non-présence d'autres fans, Popo, Winnie et moi-même nous sentons être des représentants privilégiés. D'ailleurs nous prenons notre rôle de "supporters hystériques" très à cœur, ce que les journalistes et cameramen du coin ne manqueront pas de remarquer, nous affichant sans vergogne sur les deux écrans géants délimitant la scène... Au final, parce qu'au delà de la qualité intrinsèque exceptionnelle du show, nous avons vécu un concert à la fois atypique et bénéficiant d'une ambiance euphorisante, ce concert restera pour moi - une fois de plus - quelque chose qui aura compté, et dont je saurai me souvenir avec une lueur dans les yeux... Ça en deviendrait presque un théorème avec Silverchair.
Les précédentes dates remontant à bien trop loin, je n'ai pas d'autres chroniques détaillées que celle que j'avais écrite suite au concert en Suisse en 2007, que voici :
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Je ne poste pas ça tant pour la frime puisque ce setlist, on me l'a tout bêtement donné peu avant la prestation - excellente d'ailleurs - de Kaolin. Un fan d'Indo tatoué (le tatouage en question n'était rien de moins que la tronche de Nikola Sirkis plantée sur l'épaule... Hmmm) m'a probablement repéré me secouer comme un damné durant le concert des Chair (impossible de nous rater avec Popo et Winnie), et m'a gentiment filé le setlist, qu'il avait récupéré un peu par hasard j'imagine et dont il semblait se foutre un peu... Ou alors ne dois-je ce beau geste qu'à mon T-Shirt Young Modern flambant neuf ?
Peu importe, ce bout de papier froissé et déchiré orne déjà fièrement les murs de ma chambre.
Je suis une groupie à ma façon.
Donc, comme vous pouvez le constater, Silverchair nous aura gratifié de 15 titres ce soir-là. Moi qui m'attendais à un set calibré pour les festoches, avec 10 titres maxi pour une heure de show, j'ai été très agréablement surpris de la densité du concert.
Donc ce concert, qu'en dire et par où commencer ? ...
Nous nous pointons, Popo, Winnie, et moi-même à Avenches aux alentours de 17 heures, le temps d'installer la tente à l'intérieur de laquelle nous dormirons (oui, j'ai dormi avec deux filles), pour constater déjà que le camping du festoche est franchement petit et ultra bien entretenu... On est très loin du bordel des Eurock et là on pense presque à un mini festival gentillet où tout est clean. Et c'est un peu le cas.
On se dirige dès 18 heures vers le site du festival, avec des arènes plantées au milieu d'un charmant petit village. C'est très curieux mais le cadre est vraiment magnifique :
Quand c'est plein, ça ressemble à ça.
Alors soyons clairs, l'écrasante majorité du public était là pour Indochine. C'est dingue la ferveur que suscite encore ce - mauvais :rolleyes: - groupe. Mais qu'on les aime ou non, on ne peut pas leur enlever un certain sens du spectacle (c'était véritablement la folie durant leur set), et il faut reconnaître qu'il n'était pas simple pour eux de relancer une formation dont tout le monde disait qu'elle était has-been voilà quelques années.
Toujours est-il qu'on s'est pointé comme 3 parfaits intrus au sein d'une fosse criblée de jeunes gothiques arborant des décolletés plongeants et autres collants à rayures plutôt risibles... Finalement, rien ne les distingue vraiment du fan-type de Tokio Hotel, du strict point de vue du look.
Sinon, alors que les arènes peinent à se remplir et que Silverchair doit bientôt ouvrir les festivités, Winnie et Popo sont mortes de trouille : "Oh mon Dieu, ça va être une cata, ils vont faire un bide, tout le monde s'en fout".
Il faut dire qu'on se sentait seuls au monde collés à la barrière au milieu d'une nuée de fans d'Indo, et on se sentait presque investis de la mission d'hurler suffisamment pour foutre de l'ambiance à nous 3... Mais j'admets qu'à compter du moment où le groupe s'est présenté sur scène, j'ai tout vécu dans ma bulle. J'ai du mal à dire quel accueil fut celui réservé au groupe puisque tout ce que moi j'ai pu voir, c'est un bordel sans nom dont sont responsables... Popo, Winnie et moi-même. On s'est à ce point fait remarquer qu'on a été mitraillés par les journalistes présents (surtout Winnie, sa pancarte et son sac "Winnie The Pooh" ont fait sensation), et qu'on s'est très probablement retrouvés plusieurs fois filmés en gros plans sur les écrans géants situés aux deux extrêmités de la scène. :rolleyes:
Cela étant, j'oserai dire que, même s'ils ne se trouvaient pas face à une audience toute acquise à leur cause, loin s'en faut, le groupe a botté quelques culs ce soir-là, et globalement, je pense que le public a aimé. Mais comment pouvait-il en être autrement ? En terre inconnue - ou presque - Silverchair a été absolument irrésistible, magistral... Les mots me manquent.
Il faut dire que Daniel était dans une forme olympique et que depuis cette pause de 5 jours après les prestations fâcheuses ayant suivi cette putain de laryngite qui leur aura pourri leur promo US, il a retrouvé une voix incroyable. Sa meilleure depuis très longtemps... Depuis toujours ? :rolleyes:
1) Young Modern Station
Un premier titre qui lance parfaitement les hostilités, même si - histoire de chipoter - il s'agit très probablement du morceau qui bénéficie de l'éxécution la plus sage, en ce sens qu'on reste très proche de la version album. Toutefois, l'interprétation est excellente et Dan se fend déjà de quelques fantaisies, ce dont il n'est pas forcément coutumier sur ce morceau. On se dit alors qu'il est dans un grand soir... Impression confirmée très vite.![]()
2) The Man That Knew Too Much
Première claque d'une longue série : Dan se lance dans une intro parlée/rapée étrange avant d'envoyer des riffs d'une classe à faire pâlir n'importe quel bipède présent à Avenches ce jour. La version album est pulvérisée en puissance, feeling et inspiration. Avec Popo et Winnie, on danse déjà comme des malades, on est grillé à 20 mètres à la ronde. Voire même plus que ça, les écrans géants s'étant sûrement chargés d'exposer nos tronches aux 8000 spectateurs présents.
3) Reflections Of A Sound
Je sais que ce titre en laisse certains sceptiques en live. Je n'en fais pas partie... Certes, le morceau fait retomber la pression, certes ce n'est pas avec ce titre qu'on électrise une foule. Mais il suffit d'ouvrir grand les oreilles et de se plonger dans les merveilles mélodiques que recèle ce morceau magnifique. Et encore une fois, Dan se permet des modulations du plus bel effet au chant.
4) Emotion Sickness
Un des très grands moment des lives Silverchairiens depuis longtemps, "Emotion Sickness" n'a pas failli à sa réputation. Tout était magistral et même si j'ai bouffé des centaines de vidéos live de ce morceau, chaque nouvelle version m'arrache les trippes. J'ose même admettre avoir été proche de lâcher une larmichette durant cette chanson, un peu submergé par l'émotion... :rolleyes:
5) Without You
C'est simple : ce morceau n'a jamais été aussi bien exécuté qu'actuellement. Dan la gère mieux que jamais et son aisance sur ce titre laisse juste pantois d'admiration. A ce moment là du concert, j'espère que certains néophytes ont percuté que c'était un groupe d'exception qu'ils avaient en face d'eux sur scène parce que merde, ça crevait littéralement les yeux et les oreilles. (Notes du rédacteur : à ce moment là du concert, j'ai déjà une voix en vrac, mais je continue de chanter à tue-tête, à l'instar de Winnie, qui le paiera cher le lendemain).
6) Tuna In The Brine
Un chef-d'oeuvre interprété avec une maîtrise et une passion indéfectible, même si la complexité du titre ne sied pas forcément au "format festival"... Toujours est-il que l'interprétation était aussi magnifique qu'impressionnante.
Une des plus belles versions que j'ai pu entendre de cette chanson, pas moins.
A noter que - sans vouloir jouer ma groupie écervelée - quand avec Winnie nous avons chanté une ligne que Dan a coutume de ne rajouter qu'en live, il a semblé regarder dans notre direction et en rire, du genre "purée, y'a des fans qui nous connaissent par coeur même ici". Ca c'est certes le genre de détails qu'on fantasme volontiers, mais ça semblait sincèrement être le cas.
7) Insomnia
J'ai tout d'abord détesté ce morceau sur album, avant d'apprendre à l'apprécier très modérément. Mais alors en live...![]()
J'oserai même dire qu'il s'agissait carrément d'un des climax de la soirée. De la folie et de l'énergie à revendre, des rajouts/modifications ultra efficaces pour un résultat explosif. Très honnêtement, j'ai l'habitude de voguer des heures sur Youtube à la recherche de lives récents du groupe, et c'est vraiment la version la plus magique de cette chanson que j'ai pu entendre jusque là. La plus tarée aussi.
Quand je pense à quel point je détestais ce morceau sur le disque, en faire un tel monument en live, c'est juste incroyable.
8) Ana's Song
Je ne suis plus vraiment fan de ce morceau en live, je le trouvais plus percutant et émouvant voilà quelques années. Cela étant, ce titre a indéniablement retrouvé de sa superbe depuis quelques semaines , et il a le mérite de faire réagir le public.
Un très beau moment finalement, avec un Dan relativement appliqué au chant, nous évitant ainsi les vocalises disgrâcieuses qui caissaient la magie du titre.
9) The Greatest View
Fidèle à elle-même, cette chanson a largement fait son effet. Et si les refrains ne sont certes - et malheureusement - plus envoyés en voix de coffre, notons malgré tout un final d'une puissance épatante vocalement.
10) Straight Lines
Plus j'entends ce morceau à ce point éclatant depuis quelques semaines, plus cette prestation catastrophique délivrée chez Jay Leno me fout les nerfs... M'enfin voilà, ce n'est désormais plus une surprise : Dan la chante avec une facilité désarmante, et le titre bénéficie d'un regain de puissance particulièrement bénéfique en live. La chanson semble avoir plu au public, qui a particulièrement bien réagi à cette performance, en dépit du fait que peu la connaissaient j'imagine (d'ailleurs, à l'instar de ce que disait Silverson à propos du Pukklepop, Dan ne s'est pas risqué à faire chanter le premier refrain au public, parce que c'était le bide assuré).
11) The Door
Ah putain, si vous aviez pu voir ça...![]()
Alors oui, ce morceau en live, c'est toujours la folie, et cette version n'a pas dérogé à la règle. Mais dîtes vous que Dan était tellement surexcité durant ce morceau qu'il en a pété une corde lors du solo avec les dents... Pas déconcentré pour un sou, le bougre poursuit sa performance en envoyant des vocalises de tueur, sans se réfugier une seule fois derrière des voix Death. Même pas sur le "Let me knoooow" qui suit justement le jam/solo. Une version d'exception, parole de Yoan.
12) Mind Reader
Fort d'une intro remaniée, le morceau est encore plus à même d'enflammer les foules, qui tapent des mains à tout rompre à la demande du groupe... Encore une version rageuse et survitaminée qui coûtera une autre corde à Daniel.![]()
Mais une fois de plus, ça ne le gênera en rien pour terminer le morceau avec classe, comme si de rien n'était. Véritablement impressionnant.
13) The Lever
Je ne m'attendais pas vraiment à entendre ce morceau ce soir, mais quand j'ai vu Dan enfourcher sa PRS noire Fugazi, j'ai tout de suite dit à Winnie "Ah putain, ils vont jouer The Lever".
Je pensais être blasé de ce morceau, surtout après les versions de feu qui clôturaient les lives du ATN tour 2003. Mais c'était sans compter sur l'état de grâce du groupe ce soir là, qui aura littéralement tout déchiré sur ce morceau. Et comme souvent durant ce concert, et ce malgré tout ce que je peux ingurgiter sur Silverchair à longueur de temps, j'ai encore noté de nouvelles trouvailles/impros absolument terribles. En tout cas n'avais-je jamais entendu ce morceau aussi inspiré et destructeur dans sa version courte.
14) If You Keep Losing Sleep
Je commence à fatiguer à déballer des superlatifs à la chaîne, mais comment faire autrement ? Le show a atteint des sommets d'énergie insoupçonnés à ce moment précis. Pour moi c'est le clou du spectacle, certes moins orchestral que sur le disque, mais au moins aussi déjanté... Le groupe dégage une aura indescriptible sur scène tant les uns et les autres échangent regards complices et se donnent à fond sur leurs instruments respectifs. C'est plus qu'une machine bien huilée, c'est une alchimie musicale qui dépasse l'entendement.
Pour ma part, j'ai adhéré sans le moindre bémol aux "Can I hear you scream two sloooow times ?" lâchés par Dan plusieurs fois, histoire d'haranguer le public.
Quel putain de showman, quelle putain de chanson, quel putain de groupe... L'admiration béate. Je n'ai pu ressentir que ça tout en me déchaînant en sautant partout durant ce morceau d'anthologie. En un mot : Wahou.
15) Freak
Un bon gros tube bien gras pour finir... Contre toute attente, cela fait quelques semaines que le groupe joue ce titre de façon bien moins délirante qu'à l'accoutumée. C'est appliqué, puissant et précis. Et ça fonctionne du tonnerre... Dan tentera bien de faire chanter le public sur des passages clés, sans trop de réussite, mais qu'importe : ça tabasse tout.
Et comme pour nous achever, Dan termine le morceau en envoyant des vocalises mortelles, après pas loin d'une heure et trente minutes de prouesses. Qu'il est fort ce salaud...
Au final, trop de circonstances favorables étaient réunies pour que je ne sois pas absolument euphorique au sortir de ce concert qui restera pour moi inoubliable : un cadre magnifique, un temps super agréable, un emplacement aux barrières parfait, 2 amies aux anges à mes côtés en train de s'éclater autant que moi, une ambiance festive et positive réjouissante, et un groupe génial au meilleur de sa forme.