Dan Solo - Quels nouveaux projets ?

[Yoan]

Apparemment, le vide mélodique du morceau a logiquement pris la forme d'un désert de sable.
C'est bien, le mec ne perd pas le nord.

[FrogChair]

[caro]

Bon, il a décliné le thème "prostituées autour d'une piscine" en partouze dans le désert
Mais je trouve le rendu esthétique.

[Untitled]

Le clip est jolie, l'esthétique est là et je trouve même que Daniel à la classe. Maintenant la chanson est toujours aussi merdique !

[Yoan]

Quand je vois Daniel marcher au ralenti dans le sable, tout en mimant (très mal) son chant en playback, j’avoue que je soupire de dépit avant même le premier refrain.
Pour le reste, c’est plastiquement plutôt joli – notamment en termes de photographie – et techniquement au point.
Juste que les ébats dans le sable, ça ramène cette musique à tout ce qu’elle est : un prétexte à émoustiller une cible qui voit en cette musique l’incarnation d’une coolitude sexy et branchouille. Je me répète, mais ça résume assez bien ce que je pense du dévoiement à gros dollars que représente le R’n’B contemporain : une machine à faire s’emballer les hormones, sans rien derrière. Là, à mes yeux, c'est toujours de la frime qui essaie juste d’être moins vulgaire qu’un clip MTV lambda peuplé de filles qui se trémoussent en maillots de bain.

Juste pour revenir sur le morceau. Il y a ce passage un peu trouble fait d’harmonies vocales entre 2’35 et 2’54 qui ressemble vaguement à du Daniel Johns tel qu’on pourrait le (re)connaître, et dont je pense qu’il ne touchera précisément pas les gens capables de s’intéresser à un Justin Timberlake dégarni. Mais moi, c’est peut-être le seul moment où j’arrive à me rappeler ce que je pouvais attendre de son travail.
Et au passage, à 2’55, il y a cette voix de tête hyper forcée dont j’aimerais bien qu’il se débarrasse pour de bon, parce que sincèrement, ça ressemble à rien. Mais en même temps, si c’est pour faire du "Aerial Love", de toute façon…

[Yoan]

[Klimt Eastwood]

Non mais il est sérieux là ?

[Untitled]

Vu Aerial Love je m'attendais à rien de mieux. 8 ans pour ça, donc. J'ai même pas écouter les 30 secondes de chaque.

[Moe]

Bon sang, j'adore. J'achète.

[Pidjay]

je le soupçonne toujours de sortir un album d'interludes. ce qui est quand même sacrément culotté, moi j'trouve !

[Yoan]

Surtout quand on déclare avoir composé "plus de 200 titres" ces dernières années, pour finalement conserver ceux-là, tel culot semble approcher de très près le manque de discernement.

J’attends de voir si l'album qui suivra cet EP sera l'occasion d'une tournée - même simplement Australienne - parce que pour défendre ça sur scène, il faut un public. Et cette fois, difficile d'imaginer un répertoire solo plus Pop par endroits : les 4 extraits disponibles ne laissent pas l'ombre d'un espoir quant à entendre Johns en revenir à des choses moins vulgaires.
Quant à mixer en live ça avec des titres de Silverchair, à vrai dire, j'aimerais bien qu'il évite.

Sinon, Danny Boy est privé de permis de conduire pendant 3 mois, mais l'avantage des convocations au tribunal, c'est qu'il s'y rend propre, bien habillé et correctement coiffé.
Ah, et des paparazzis australiens ont pris des photos dégueulasses du couple Johns/Huijer, que je ne vais pas relayer ici.

Vivement la suite.

[Yoan]

[Yoan]

Un 3ème extrait de l'EP, mais surtout une interview, ici :

http://www.indieshuffle.com/daniel-johns-surrender/

"Surrender" est dans le ton du reste, le plus triste étant qu'on s'y ferait presque. Mais même si je devais essayer de m'ouvrir à du R'n'B un peu lo-fi et ambiant, son chant manque tellement de grâce et de subtilité que c'est rédhibitoire pour ce qui me concerne, au-delà de mon mépris presque naturel pour ce créneau musical.

Quant à l'interview... Il nous explique son obsessionnel besoin de liberté - ce qui est ma foi tout à fait louable - mais j'aurai toujours du mal à comprendre comment le gars peut avoir été successivement fan de hardcore façon Minor Threat, de Pop expérimentale, de compositions classiques, d'électro', de R'n'B des 90's (?!) etc, etc. Au bout d'un moment, tout aimer à ce point là, ça fait moins penser à quelqu'un de sûr de ses goûts qu'à une espèce de girouette un peu schizo' sur les bords.
Sinon, ce petit malin essaie de nous convaincre que si cet EP donne une direction de l'album à venir, ce dernier renferme des expérimentations encore plus larges. A d'autres, mec.

[Yoan]

[Pidjay]

j'ai tout écouté d'une traite à l'instant. et j'ai rarement éprouvé aussi peu de choses en écoutant de la zik. Même pas de dégout, à vrai dire, simplement rien. Comme quand on boit de l'eau plate et qu'on n'a pas soif. Il se passe rien. un peu comme ça


tout ce qui compte maintenant, c'est que Daniel s'y retrouve et qu'il soit heureux. voilà voilà. C'est pas très musical comme critique, mais c'est Daniel Johns qu'a commencé.

[Yoan]

Bel effort.

Moi j'ai de vraies crispations quand il "surchante" ses falsettos dégueulasses, qu'il n'est d'ailleurs même pas arrivé à tenir sur le live de "Preach" aux APRA Awards.

Mais j'aime bien - vraiment - les deux dernières minutes (ou pas loin) de "Late Night Drive", juste parce que ça me fait penser à du Kavinsky pas trop mal digéré. Sur tout un EP, c'est quand même pas beaucoup.

[kuzmiak00]

Intéressant tout ça.

[Yoan]

Ouais, mais pas autant que ton post.
Sinon, je suis désolé très cher Bot, mais je vais devoir t'éliminer.

La bonne journée quand même.

[Yoan]

[Pidjay]

c'est très bizarre comme prestation !...il sait vraiment pas quoi faire de ses mains, à part des doigts d'honneur et le chat gay-qui-essaie-de-griffer ?

elle me fou mal à l'aise sa gestuelle !!!