Règle numéro 1 : ne jamais boire pendant un concert. Avant si tu veux, ou après être sorti de la salle, mais sur place c'est comme si tu voyais pas l'écriteau "Marge tarifaire bénéficiaire à 250%".
Règle numéro 2 : le Parisien a une carte de transport, sauf s'il est suffisamment riche pour payer des taxis qui se feront klaxonner à sa place. J'ai roulé deux fois dans Paris, et j'ai dû m'y résoudre parce que j'étais un provincial dans ton exacte situation : concert kiffant en vue. Cela dit, c'est un des points fâcheux à Paris, je ne conduis qu'en dehors de cette ville, une fois par an pour ce qui me concerne, quand je retourne voir mes parents.
Règle numéro 3 : on ne vit pas en plein Paris Intra-muros si on n'a pas un porte-monnaie qui déborde de liasses de billets. Faute de quoi on a juste les moyens de s'offrir ce que tu décris : une sorte de colocation subie avec les voisins, les passants, et la rue en général. Perso', j'habite à 20 minutes de Bastille, mais dans un quartier de proche banlieue où celui qui fait le plus de bruit, c'est peut-être encore moi.
Cela dit, pour l'immobilier, c'est effectivement l'horreur. quand je mets en balance ce que je souhaiterai acheter/louer, et les prix pratiqués, j'ai l'impression que je vais devoir, soit m'endetter sur 8 générations (dans l'hypothèse où on me laisserai commettre telle imprudence), soit demeurer dans un studio plus ou moins spacieux jusqu'à mes vieux jours. C'est ma prochaine mission de toute façon : déménager pour quelque chose de plus grand. Vous aurez immanquablement de mes nouvelles concernant le devenir de cette folle idée.
Sinon, quand même là, je suis à Royan chez les parents, et pour y avoir vécu hors-saison pendant près d'un an, je préfère de loin ma vie Parisienne à cette espèce d'ennui cosmique qui fait que même pour un modeste ciné, t'as rien d'autre qu'une vulgaire VF à 20 kilomètres à la ronde, pour 10 euros la séance. Aujourd'hui, je vois entre 8 et 10 films par mois pour 20 euros, dans de belles salles et en VO sans même avoir à monter une enquête d’investigation. T'as des resto' partout, des quartiers à découvrir sans arrêt, des concerts sur place, et même, du boulot. Y'a des gens partout aussi, chose importante lorsque l'on n'a guère croisé que des retraités pendant 10 mois en Charente-Maritime.
Alors oui, je me dis que peut-être, un jour, quand j'aurai des enfants et que j'aurai "mûri", j’aurai d'autres envies. Et peut-être que je me dirai qu'avoir une vraie maison dans un environnement plus calme serait bien plus sérieux. Mais en attendant, l'idée même de retourner à Royan, Roanne, ou même Lyon (oui, oui), ça ne m'effleure même pas 3 secondes.
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Et tant qu'on y est, j'me suis toujours demandé où les Parisiens garaient leur voiture... En août ça va c'est gratos, mais sinon... Ca reste un grand mystère pour moi (vous me ferez pas croire que vous avez tous un garage).
