Les films vus dernièrement (hors cinéma) !

[Silver*Dream]

[Moe]

[Binouz]

Ah oui, j'avais vu ce film il y a quelques années déjà, et j'avais vraiment kiffé vraiment kiffé.
La B.O. aussi est chouette. J'avais remarqué qu'elle évolue avec le gamin : quand il n'est encore qu'un petit skin, ils passent du Toots and The Maytals; et quand il vire nationaliste, ils balancent du punk à 2 accords...
M'enfin, super classe, ce film.

[Yoan]

Arthur Et Les Minimoys : J'ai fini par me laisser tenter, d'autant que les critiques étaient bonnes, et que je ne suis pas réfractaire aux films/contes pour enfants, bien au contraire. Sauf que le film est une collection assez hallucinante de stéréotypes et d'emprunts grossiers à tout ce qui peut ressembler à des récits d'aventure pour mômes. Rien ne me semble inventé, tout semble décalqué via un empilement d'archétypes piqués dans un magasin de jouets de seconde zone. On flotte dans le manque d'identité le plus total.
Entre autres défauts criants, le grand méchant du film - qui a un peu la même tronche que Voldemort, dans Harry Potter - est aussi effrayant qu'un petit écureuil dans une luxuriante forêt un jour d'été. D'ailleurs, comme par hasard, il ne faut pas citer son nom, ça porte malheur... On va supposer que c'est un clin d’œil volontaire, n'est-ce pas. Je passe sur les fautes de goûts du calibre de celle qui vaut à un DJ Rasta de passer une sorte de flan Rap/R'n'B pendant une scène d'action navrante, ou sur la fadeur lamentable des répliques. Comme en plus les scènes live sont encore plus ratées que celles animées, "Arthur Et Les Minimoys" ne culmine pas franchement haut. Disons que si on a moins de 12 ans, on ne fera probablement pas trop le difficile, mais ce n'est pas les considérer que de leur servir cette soupe archi-convenue.

Le Petit Nicolas : J'ai craint pire que ça, et même si rendre hommage au génie de Goscinny était une gageure évidemment intenable, le film est plutôt sympathique. C'est pas franchement mon créneau Ciné' préféré, mais c'est pas mal fichu, et certaines situations sont plutôt drôles. C'est juste un peu lisse et fade en comparaison de ce qu'on pouvait espérer, mais à bien y réfléchir, une telle adaptation appelait difficilement autre-chose.

Arrête-Moi Si Tu Peux : En tant que défenseur devant l’Éternel de Steven Spielberg, un des plus grands entertainers de sa génération, il me restait à combler ce manque puisque j'ai presque 10 ans de retard sur ce film. J'ai donc mis le temps, mais je n'ai pas été déçu. C'est ficelé et raconté avec un talent qui lui appartient, et je conseille à tous ceux qui lui reprochent d'être un réalisateur mièvre et consensuel pour le compte d'Hollywood, de jeter un œil là-dessus si ce n'est pas déjà fait. Il parvient quand même à faire du protagoniste principal (Léonardo Di Caprio) un escroc auquel on s'attache jusqu'à souhaiter le voir triompher, alors même qu'il est pourtant présenté pour ce qu'il est : un escroc, précisément. Alors évidemment, ça n'a rien d'une œuvre sombre et opaque destinée à une élite, mais finalement pas plus qu'il ne s'agirait d'un divertissement lâche et facile pour du "cerveau disponible". Et comme tous les films de cet acabit, ça comporte même plusieurs degrés de lecture et d'analyse selon ce qu'on souhaite y trouver.

[Binouz]

[Yoan]

[Klimt Eastwood]

Shutter Island j'ai adoré mais pour chipoter je dirai que le film dure cinq minutes de trop. la fin par exemple. ca aurait pu se terminer avant. C'est un truc qui m'a gonflé.
J'aurais trouvé génial que le film se termine au moment ou le spectateur comprend tout...et là...rideau. mais non ça continue...

Sinon Yoan qui voit Arthur et les minimoys et le Petit Nicolas...je sais pas je trouve ça louche.
T'aurais pas une super nouvelle à nous annoncer du genre "j'ai fais un test de paternité positif" ou quelque chose d'approchant ?

[Yoan]

Me connaissant, "Arthur Et Les Minimoys" ce n'est pas étonnant hormis pour le "hic" Luc Besson. Mais c'est un gros "hic", je le concède. D'ailleurs au final, c'était aussi naze que ce que je craignais.

Quant à "Le Petit Nicolas", t'es pas très loin. Pas de test de paternité non, mais des "concessions" inhérentes à ma vie de couple. De son côté, elle accepte sans broncher Silverchair, QOTSA ou les films d'animation Japonais. Donc bon, c'est le moins que je puisse faire.

[Ash]

[Binouz]

[cici]

[Ash]

Je viens de voir Love and other drugs

Oh, mais quelle erreur.
Ça avait l'air sympa pourtant. J'aime bien Jake Gyllenhal, même s'il a un nom impossible à écrire, j'étais assez intriguée par l'idée de voir Anne Hathaway dans un rôle différent de ceux qu'elle a endossés jusqu'ici, et l'histoire, sans être un monstre d'originalité, me paraissait tenir debout.
Rappel (merci Allociné)
New York, les années 90. Jamie est un jeune commercial redoutable dont l’assurance - et le physique avantageux - sévissent aussi bien auprès des femmes que dans l’univers implacable de l’industrie pharmaceutique où, entre antidépresseurs et dopants sexuels, il parvient finalement à tout vendre.
Mais il y a une personne qui semble insensible aux charmes de Jamie : Maggie. Une jeune femme très séduisante et furieusement indépendante qui, comme Jamie, fuit l’engagement émotionnel, mais pour des raisons très différentes. Elle est atteinte d’une maladie chronique et a décidé de vivre uniquement au jour le jour.
Malgré eux, ce qui devait être une histoire sans lendemain va alors s’intensifier. Tous deux vont bientôt voir leurs principes respectifs malmenés et devenir accros à la plus puissante des drogues qui soit : l’amour.

(retirez-moi cette dernière phrase, je vais vomir)

Oui ben non, malgré donc des prémices assez encourageants, tout part en sucette très, très vite. On nous promet une alchimie certaine entre les acteurs, des scènes hot en veux-tu en voilà, en fait bof, c'est assez tiédasse hein.
C'est pas pour ça que je regardais le film mais ça aurait pu être un élément intéressant.
Finalement, un traitement assez banal d'un sujet somme toute banal. Les deux acteurs sont corrects, sans plus, c'est pas un rôle qui leur permettait de faire des étincelles non plus. Enfin, ça se laisse regarder, mais 1h15 aurait bien suffi pour boucler tout ça (au lieu d'1h50 quand même).
Oui, ça se laisse regarder. Pas plus.

[Ash]

J'ai recommencé à mater les trilogies Star Wars. Faut vraiment que je vous dise ce que j'en pense ? (y'en a pour un moment..)

[Yoan]

Be Kind Rewind : Un des mes impardonnables retards récemment comblé. Pour être honnête, je m'attendais à quelque-chose de peut-être moins potache par endroits, car même si cela n'empêche pas le film d'être infiniment plus subtil qu'il n'y paraît dans ses effets, on mord la ligne du bon goût une ou deux fois. Cela étant, cela confère par ailleurs au film une légèreté qui lui sied le plus souvent à merveille.
Il s'agit en tout cas bel et bien de l'OVNI que j'espérais, baignant dans une nostalgie jamais glauque ou pathétique, mais pleine de cœur et de sens. C'est d'ailleurs là tout le génial paradoxe qu'est parvenu à ériger Gondry : c'est en rendant hommage aux techniques artisanales du passé, et en "suedant" des classiques, qu'il achève un des films les plus originaux et inventifs qu'il m'ait été donné de voir.

Into The Wild : le film aura beau pêcher par instants par excès de romantisme, il parvient quand même lentement à capter notre attention, jusqu'à faire de ces 140 minutes le voyage incroyable qu'il nous promettait. Et chose remarquable : de la même façon que la nature peut vous rendre captif sans que vous n'ayez pu vous en rendre compte, le film prend le spectateur au piège d'une manière étonnamment analogue et presque insensible. On en ressort avec des frissons, et l'envie de fredonner du Eddie Vedder.

[Yoan]

[Binouz]

Je l'ai vu, par acquis de conscience car c'était celui qui me manquait dans la série des Die Hard.
Ça m'a bien fait marrer, la scène que tu cites et bien d'autres encore sont franchement abusées. M'enfin, je n'attendais pas grand chose de John Mc Lane.

[silverson]

Je l'ai vu au ciné quant il est sorti, en tant que grand fan de la série. Et j'avais beaucoup aimé, notamment parce que John Maclane avait changé, tout comme l'atmosphère du film, que j'avais trouvé assez sombre et très éloignée des 3 premiers opus. On sentait l'envie du réalisateur de proposer quelque chose de différent. Après oui, il y a du too much dedans mais bon, c'était déjà le cas des autres épisodes, même si le coup de l'avion de chasse aurait pu être évité c'est sur.

[Yoan]

[Yoan]

Mystic River - Clint Eastwood :

Considéré par beaucoup comme le meilleur film à mettre à l'actif de sieur Eastwood, je me suis remis à niveau récemment, puisque vous l'avez peut-être remarqué, mais j'aime avoir 10 ans de retard sur certains classiques. Voire plus.
Bref, dans le genre drame-enquête policière, c'est effectivement du putain de haut niveau. Et ce que j'aime particulièrement avec ce mec, c'est qu'on est très souvent au parfait point d'équilibre entre le réalisme le plus froid, et la mise à distance cinématographique Hollywoodienne. A ce titre, difficile d'en faire un produit d'entertainment, pas plus qu'on ne pourrait lui reprocher de verser dans le pseudo docu-fiction à velléités politiques.
C'est bien évidemment tenu par des acteurs de haut standing, et plus globalement, Boston fait froid dans le dos.

Juste un éventuel reproche, quand même :

[Auré]