par Yoan » Dim 16 Fév 2020 03:02
Ce que je trouve de plus remarquable dans Zelda BOTW, c'est son incroyable permissivité. C'est la première fois que je joue à un jeu qui te laisse ruser, un jeu qui te laisse trouver tes propres solutions à des problèmes, énigmes & puzzles qui viennent à ce point stimuler (et récompenser) ton imagination. C'est un jeu qui te dit, dès le début : "Voici les règles, voici ce que tu peux faire. Maintenant, démerde-toi". Ce qui est fou, c'est que cette liberté n'entache pas la cohésion du game design, là où tant d'open worlds avant lui ont dû mettre des murs invisibles, flécher les objectifs, hiérarchiser les événements, octroyer petit à petit de nouvelles compétences à ton personnage etc.
Ici, demande à 5 ou 6 joueurs comment ils ont appréhendé ce Zelda, il risque de ne pas y en avoir deux qui s'y seront pris de la même façon.
Alors oui, Night te dirait que si BOTW était si parfaitement cohérent, il ne t'empêcherait pas de grimper aux murs dans les sanctuaires, sous ce seul prétexte que ce sont justement des sanctuaires (et que cette mécanique viendrait péter énormément d'énigmes qui y sont proposées). Mais chipotages mis à part, ce jeu est un chef d'oeuvre par la profondeur de ses systèmes, de la physique de son monde, sa capacité à te rendre curieux, à te donner envie de te perdre là où tu n'as pas encore mis les pieds... Même si sa limite, c'est d'être avant tout un jeu d'exploration. Les Créatures Divines, sortes de simili-Donjons, n'étaient pas prévus au départ et on sent que leur ajout a été décidé pour varier les plaisirs. Un ajustement bienvenu de mon point de vue même si effectivement, cela scinde le jeu en deux.
J'ai hâte de voir ce qu'ils prévoient pour sa suite et j'espère que BOTW 2 sera à BOTW premier du nom ce que Majora's Mask était à Ocarina of Time.