Je continue mon éternel coup de gueule tout seul.
Le plus beau film d'animation Français - "beau" au sens esthétique du terme, à tout le moins - sorti ces dernières années, devait faire l'objet d'une adaptation série. Pour ceux qui en ont entendu parler,
Ernest & Célestine, c'était du dessin traditionnel à l'aquarelle proprement superbe, rappelant que l'on pouvait en revenir aux fondations de l'animation "à la main" sans être passéiste.
Sauf que, patatras :
Didier Brunner : "Nous ne travaillons ni avec le même budget ni avec les mêmes délais. Le film a coûté 9 millions d'euros, la collection va en coûter 4. Nous allons donc avoir recours aux images de synthèse pour alléger la production."
Et très sincèrement, à seulement supposer que le travail sera admirablement fait, je n'arrive pas à imaginer comment ça pourrait de toute façon ne pas trahir l'esprit poétique et distinctif du film.
En tout cas, habituez vous à ce type de déclaration : "Budget serré oblige, on a été contraint de recourir aux CGI".
Comme dirait Abba : "Money, money, money"...